Bilan des occupations nocturnes
Le lycée a été occupé lundi 23 et mardi 24; le mercredi soir, un problème d'organisation n'a pas permis l'occupation.
Ce mode d'action est pacifique et efficace: l'info remonte le soir même à l'inspection académique, laissant la trace d'une désorganisation féconde et d'un signe fort de mobilisation locale. Nous avons été amenés à prendre ce type de décision car les grèves d'une journée que ne peuvent faire que ceux qui ne sont pas dans la gêne financière, et qui sont trop ponctuelles, ne débouchent manifestement plus sur grand chose (ça se saurait sinon, on n'en serait pas là!).
Le premier soir, avec des parents et des élèves (virés par le proviseur au bout d'un moment), nous avons tenté de distiller une douce anarchie, histoire d'alerter et de mobiiser les collègues le lendemain matin. L'humour décalé ne fut pas toujours très bien perçu, mais il faut dire qu'au lycée les forces vives sont rares. Les temps sont durs à tous points de vue.
Le lendemain, les forces étaient plus nombreuses (une cinquantaine de personnes) car l'occupation suivait le CA. Beaucoup de discussions, d'explication, un temps convivial.
Le surlendemain, cafouillage (on tâtonne encore), une héroïne restée seule, pas assez de collègues, bref. On s'organisera mieux la prochaine fois.
La petite réunion-bilan du jeudi fut un vrai flop, mais le vendredi tout le monde s'y est mis pour distribuer les tracts de la manif de Longjumeau.
A suivre!
Ce mode d'action est pacifique et efficace: l'info remonte le soir même à l'inspection académique, laissant la trace d'une désorganisation féconde et d'un signe fort de mobilisation locale. Nous avons été amenés à prendre ce type de décision car les grèves d'une journée que ne peuvent faire que ceux qui ne sont pas dans la gêne financière, et qui sont trop ponctuelles, ne débouchent manifestement plus sur grand chose (ça se saurait sinon, on n'en serait pas là!).
Le premier soir, avec des parents et des élèves (virés par le proviseur au bout d'un moment), nous avons tenté de distiller une douce anarchie, histoire d'alerter et de mobiiser les collègues le lendemain matin. L'humour décalé ne fut pas toujours très bien perçu, mais il faut dire qu'au lycée les forces vives sont rares. Les temps sont durs à tous points de vue.
Le lendemain, les forces étaient plus nombreuses (une cinquantaine de personnes) car l'occupation suivait le CA. Beaucoup de discussions, d'explication, un temps convivial.
Le surlendemain, cafouillage (on tâtonne encore), une héroïne restée seule, pas assez de collègues, bref. On s'organisera mieux la prochaine fois.
La petite réunion-bilan du jeudi fut un vrai flop, mais le vendredi tout le monde s'y est mis pour distribuer les tracts de la manif de Longjumeau.
A suivre!